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Mis à jour le 27/08/2025
Dans un marché locatif de plus en plus concurrentiel et encadré, nombreux sont les propriétaires qui se posent la question : faut-il remplacer Airbnb pour louer son bien ?
Si la plateforme a largement contribué à démocratiser la location courte durée, elle montre aujourd’hui certaines limites qui incitent à explorer d’autres sites de location saisonnière.
Au-delà du classique duel Airbnb vs Booking, voici un tour d’horizon complet des meilleures alternatives à Airbnb pour maximiser la rentabilité de votre bien, tout en gardant la maîtrise de votre activité.
Airbnb prélève jusqu’à 15 % par réservation dans le modèle dit « partagé » (environ 3 % côté hôte, le reste côté voyageur) et jusqu’à 14 % dans le modèle « hôte seul », utilisé principalement par les professionnels.
Ces frais, parfois sous-estimés, viennent directement impacter la rentabilité de chaque séjour. Sur un bien à forte rotation, cela représente plusieurs centaines, voire des milliers d’euros annuels.
La concurrence entre hôtes est de plus en plus vive, surtout dans les zones touristiques ou les grandes agglomérations.
Pour rester visible, il faut optimiser régulièrement son annonce, ajuster ses prix en temps réel, accumuler des avis positifs, et répondre très rapidement aux demandes. Une exigence qui transforme l’activité en véritable micro-entreprise, parfois difficile à concilier avec d’autres obligations.
Construire toute sa stratégie locative autour d’un seul acteur comporte des risques. Une modification de l’algorithme, une suspension temporaire du compte, un changement de politique tarifaire ou de conditions d’annulation peut mettre en péril l’activité. En cas de conflit avec la plateforme, les recours sont souvent limités.
AirCover, présenté comme une protection automatique pour les hôtes, ne couvre pas tous les incidents. La procédure d’indemnisation peut s’avérer lente et aléatoire, et certains dommages ne sont pas éligibles. De nombreux propriétaires se tournent donc vers des assurances complémentaires, ce qui augmente encore les charges.
Airbnb est devenu un symbole des excès de la location touristique. À tel point que certaines villes ont légiféré en ciblant spécifiquement la plateforme, comme en témoigne la fameuse « loi anti-Airbnb ».
Cette exposition médiatique peut nuire à l’image des hôtes auprès des voisins ou des copropriétés, surtout dans les centres urbains.
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Les + :
Chaque plateforme a ses propres spécificités et attire des profils de voyageurs différents. En publiant votre bien sur plusieurs sites de location de vacances, vous élargissez votre audience et augmentez vos chances de réservation, tout en limitant votre dépendance à un seul acteur.
Cette stratégie permet également de mieux s’adapter aux évolutions du marché. Si une plateforme connaît une baisse de fréquentation, vos autres canaux prennent le relais. C’est un levier puissant pour lisser les périodes creuses ou compenser une baisse ponctuelle d’activité.
En ajustant vos offres en fonction de la saison et des spécificités de chaque plateforme, vous optimisez le remplissage de votre calendrier. Vous pouvez, par exemple, privilégier les courts séjours urbains sur Booking en semaine, tout en favorisant les séjours longue durée sur Abritel pendant les vacances scolaires.
Il est également pertinent de cibler des plateformes de niche selon le type de bien : un logement en zone rurale pourra bénéficier de la clientèle fidélisée de Gîtes de France, tandis qu’un appartement haut de gamme pourra être valorisé via des sites de location de vacances spécialisés dans le luxe ou les séjours d’affaires.
Toutes les plateformes ne se valent pas, et il est important de comparer plusieurs éléments avant de vous engager. Le niveau de commission reste un critère de poids, tout comme la visibilité offerte, les outils de gestion intégrés (synchronisation du calendrier, messagerie, système de paiement), ou encore la facilité de prise en main de l’interface.
La flexibilité des conditions contractuelles, la possibilité de gérer ses prix librement, l’existence d’un accompagnement technique ou commercial, et les modalités d’annulation doivent également entrer en ligne de compte.
N’oubliez pas non plus de consulter les avis clients, non seulement pour évaluer la satisfaction des voyageurs, mais aussi pour comprendre ce qu’ils retiennent réellement de leur expérience sur chaque plateforme.
Certains sites, comme Airbnb, sont appréciés pour leur ergonomie, d’autres pour la clarté de leur politique de remboursement ou la qualité du service client. Ces retours peuvent vous donner de précieux indices sur les attentes des utilisateurs… et donc sur votre potentiel de réservation.
Enfin, pensez à vous mettre à la place du voyageur : les services inclus, la fluidité du parcours de réservation, les garanties proposées ou encore la perception globale de la plateforme influencent directement vos performances. En d’autres termes, choisir la bonne alternative, c’est aussi comprendre ce que vos futurs locataires recherchent.
Booking.com est l’un des leaders mondiaux de la réservation en ligne, initialement centré sur l’hôtellerie, mais désormais bien implanté sur le marché de la location courte durée.
Il séduit par sa portée internationale, sa réservation instantanée et son programme fidélité attractif. Attention toutefois : la plateforme reste connotée « hôtelière » et prélève des commissions élevées, comprises entre 15 et 20 % TTC selon les cas.
Moins connue pour ses locations que pour ses avis, TripAdvisor propose néanmoins une offre complète, incluant hébergements, activités et services.
Sa force réside dans la puissance de sa base d’utilisateurs et la valorisation des retours clients. Les propriétaires bénéficient d’une commission modérée : 3 % par réservation.
Issue d’un acteur français et intégrée au groupe Expedia, Abritel (ou Vrbo à l'international) reste très bien positionnée sur les séjours en famille, notamment pendant les vacances scolaires.
Les propriétaires ont le choix entre un abonnement annuel (349 € + 3,6 % de commission) ou une formule sans abonnement à 8-10 %. Cette flexibilité permet d’adapter le modèle selon le volume d’activité.
Label historique de l’hébergement rural en France, Gîtes de France mise sur la qualité, la transparence et la proximité. Idéal pour des logements en zone verte ou des maisons de caractère, le réseau fonctionne avec des adhésions départementales, assorties de commissions souvent situées entre 15 et 20 %. Un label exigeant, mais qui rassure une clientèle fidèle.
Créée comme alternative française et éthique à Airbnb, GreenGo sélectionne rigoureusement ses hébergements selon des critères environnementaux et sociaux.
Son positionnement séduit une clientèle engagée, en quête d’authenticité. La commission est fixée à 14 % TTC, sans frais d’abonnement ni de dépôt d’annonce.
Pour les propriétaires qui souhaitent déléguer la gestion au quotidien, GuestReady propose une solution de conciergerie couplée à une diffusion multi-plateformes.
Le service comprend l’optimisation des tarifs, le ménage, la remise des clés et la communication avec les voyageurs. Des frais d’entrée de 250 € TTC s’appliquent, en plus de commissions selon les services retenus.
Spécialisée dans les séjours sportifs, Sportihome cible une communauté passionnée de randonnée, surf, vélo ou ski.
Les logements sont positionnés à proximité des spots d’activités, et la plateforme mise sur l’échange entre voyageurs et hôtes. Les frais de service sont raisonnables : 6 % HT prélevés sur chaque réservation.
Holidu, à l’origine un moteur de recherche de locations, développe désormais sa propre communauté d’hôtes.
L’interface est intuitive, les filtres puissants, et la plateforme propose un accompagnement à la mise en ligne. Côté tarifs, les propriétaires doivent s’acquitter d’une commission totale allant jusqu’à 25 % TTC (16 % de base, plus frais de service et de gestion).
Fairbnb.coop propose un modèle alternatif fondé sur la coopération et le financement de projets locaux. Pour chaque réservation, 50 % des frais de plateforme sont reversés à une initiative sociale ou environnementale du territoire concerné. L’hôte reçoit le même revenu que sur d’autres plateformes, mais dans une logique d’économie circulaire et de tourisme éthique. Les frais sont limités à 15 %, répartis entre la plateforme et les projets soutenus.
HomeExchange repose sur un principe d’échange de logements, en direct ou via un système de points. Positionnée sur un segment autre que Airbnb, c’est une solution idéale pour les propriétaires qui souhaitent voyager sans louer à proprement parler.
L’abonnement annuel s’élève à 175 €, sans limite de nombre d’échanges, ce qui en fait une option attractive pour les propriétaires ouverts à l’échange ponctuel ou régulier.
Wimdu reste une plateforme de niche, axée sur les grandes villes européennes. Elle séduit par sa simplicité de mise en ligne, sa gratuité pour publier une annonce et ses faibles frais pour les hôtes (3 % seulement).
Idéale pour les appartements en ville, elle attire une clientèle à la recherche d’hébergements abordables ou atypiques.
De plus en plus de propriétaires font le choix stratégique de créer leur propre site de réservation. Cette démarche offre une indépendance totale : plus de commission, une liberté tarifaire complète et un lien direct avec les voyageurs. Si elle demande un certain investissement au départ (site web, système de réservation, moyens de paiement sécurisés), elle peut rapidement devenir rentable.
L’un des piliers de cette stratégie repose sur le référencement naturel (SEO). Un site bien optimisé pour les moteurs de recherche peut capter une audience qualifiée, notamment des internautes tapant des requêtes précises du type « gîte avec piscine en Ardèche » ou « location maison bord de mer à Noirmoutier ». Ce positionnement ciblé permet de capter des voyageurs en recherche active, souvent prêts à réserver en direct.
Avoir son propre site peut aussi être un excellent complément à une présence sur Airbnb ou Booking.com. Certains voyageurs, séduits par une annonce vue sur une plateforme, effectuent une recherche Google pour retrouver directement le site du propriétaire et réserver sans passer par l’intermédiaire – un moyen pour eux d’éviter les frais de service, et pour vous d’économiser sur les commissions.
Les alternatives à Airbnb ne manquent pas : à chaque propriétaire de définir la cible qu’il souhaite atteindre et le niveau de frais qu’il est prêt à supporter pour optimiser sa rentabilité.
Si Airbnb cristallise aujourd’hui l’attention des autorités, il ne faut pas oublier que les contraintes réglementaires – en matière de déclaration, d’ enregistrement ou de fiscalité – s’appliquent également aux autres plateformes. Mettre en location son logement ou sa résidence secondaire en courte durée exige donc une bonne connaissance du cadre légal, quelle que soit la solution choisie.
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Article rédigé par Stéfano Demari