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Mis à jour le 25/09/2025
L’assurance vacance locative permet d’indemniser un propriétaire lorsque son bien reste inoccupé entre deux locataires. Elle limite les pertes de recettes locatives en cas de carence prolongée, afin de garantir la rentabilité de l’investissement immobilier. Tarifs, avantages et critères de sélection, voici tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance vacance locative.
La vacance locative désigne la période durant laquelle un logement est inoccupé entre deux locataires.
Il ne faut pas la confondre avec la carence locative. Cette dernière désigne la durée pendant laquelle un logement neuf ou rénové reste vacant avant d’être loué pour la première fois.
La vacance locative est une situation redoutée par les bailleurs. Elle entraîne une perte de recettes locatives. Cette situation peut avoir de lourdes conséquences sur la rentabilité de l’investissement. En effet, locataire ou non, le propriétaire doit continuer à payer l’ensemble de ses charges.
Cette assurance a pour objectif de compenser la perte de loyers liée à la vacance du logement. Elle indemnise le propriétaire lorsque son bien reste vacant.
Elle est accessible à tout profil de propriétaires : bailleurs particuliers, investisseurs en Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP), sociétés civiles immobilières (SCI) ou autres structures détenant un patrimoine locatif.
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Les + :
L’assurance vacance locative peut couvrir plusieurs situations, notamment :
le départ anticipé ou l’expulsion d’un locataire ;
les périodes creuses prolongées entre deux contrats de location ;
l’impossibilité de louer le bien en raison de travaux ;
les retards liés aux démarches administratives ou à la mise en conformité du logement ;
les sinistres empêchant temporairement la location, comme un dégât des eaux ou un incendie.
Bon à savoir : Nous évoquons ici les garanties les plus fréquentes. Il convient de bien vérifier les situations prises en charge par votre assurance.
Les conditions d'indemnisation peuvent varier selon les contrats. Néanmoins, la plupart des assureurs exigent que le bailleur déclare la vacance locative dans les 15 à 30 jours suivant la constatation de la vacance.
Vous devrez aussi fournir plusieurs documents selon votre situation :
le constat de départ du locataire (lettre de résiliation, état des lieux de sortie) ;
le dernier contrat de location ou bail précédent ;
les preuves des démarches de relocation (annonces, comptes rendus de visites) ;
le justificatif des travaux éventuels réalisés avant la remise en location.
La durée de couverture est généralement limitée à une période entre 1 et 4 mois. L’indemnisation couvre souvent autour de 80 % du montant du loyer (hors charges).
La plupart des assureurs appliquent une franchise : vous ne serez pas indemnisé pour les premiers mois de vacance (souvent entre 1 et 3 mois selon le contrat). Il est possible de réduire cette franchise, mais votre contrat sera alors plus coûteux.
Le coût d’une assurance vacance locative varie généralement entre :
1 % et 1,5 % du loyer annuel lorsque vous la souscrivez par le biais d’une agence immobilière ;
2,5 % à 4 % du loyer annuel si vous passez directement par un assureur indépendant.
Par exemple, pour un studio loué 600 € par mois, soit 7 200 € par an, le coût annuel de l’assurance dans une agence sera compris entre 72 € et 108 €. En souscrivant directement auprès d’un assureur indépendant, il pourra varier entre 180 € et 288 €.
Les assureurs proposent généralement un pack combinant la garantie loyers impayés (GLI) et l’assurance vacance locative.
Souscrire cette offre comporte plusieurs avantages :
un interlocuteur unique pour la gestion administrative et le suivi de vos sinistres ;
une protection globale contre les risques majeurs affectant vos revenus locatifs ;
un coût total souvent inférieur à la souscription séparée des deux assurances.
Notez que si vous souscrivez cette assurance auprès d’une agence et que vous lui déléguez la gestion complète de votre bien, vous pouvez aussi négocier des tarifs préférentiels.
Si vos recettes locatives sont imposées au régime réel, les primes versées pour l’assurance vacance locative sont considérées comme des charges déductibles. Cela vous permet donc de réduire votre résultat imposable.
Si vous êtes au régime micro-BIC (statut LMNP ou régime de la micro-entreprise), vous ne pourrez pas les déduire.
La souscription de cette assurance est facultative. Néanmoins, elle peut vous apporter une certaine tranquillité d’esprit. Cette solution est un bon compromis pour les investisseurs passifs qui souhaitent se décharger des aléas de la location.
Bien sûr, elle permet aussi de limiter les pertes financières liées aux périodes d’inoccupation. Elle est particulièrement utile lorsque le logement se trouve dans un secteur où les locataires restent peu de temps (quartiers étudiants, zones touristiques, zones tendues).
Toutefois, cette assurance présente aussi des limites :
Le coût de la prime peut parfois dépasser les montants perçus au titre des indemnités, surtout si la vacance est courte ;
La durée d’indemnisation reste souvent limitée à quelques mois seulement ;
Le
montant remboursé est souvent
plafonné. Le manque à gagner n’est pas toujours compensé.
L’assurance vacance locative s’avère intéressante dans plusieurs cas :
dans les zones où l’offre de logements dépasse la demande ;
si votre loyer est plus élevé que la moyenne (en raison de prestations haut de gamme par exemple) ;
si vos mensualités de crédit sont élevées.
La GLI protège le bailleur contre les loyers impayés, les dégradations locatives et les frais liés aux procédures judiciaires. Elle ne couvre pas la vacance locative volontaire, c’est-à-dire la période sans locataire entre deux baux.
Cependant, certains contrats peuvent prévoir :
une indemnisation partielle en cas de départ anticipé ou non signalé du locataire (départ furtif) ;
une prise en charge temporaire si le logement devient inhabitable (travaux obligatoires, sinistre).
Ces garanties restent rares et varient selon les assureurs.
Obligatoire pour les copropriétaires, l’assurance propriétaire non occupant (PNO) couvre les sinistres (incendie, dégâts des eaux, vandalisme) lorsque le logement est inoccupé. Elle complète l’assurance du locataire et protège le bien même en période de vacance locative.
Toutefois, elle ne couvre pas les pertes de loyers liées à l’absence de locataire.
Il existe des bonnes pratiques pour limiter les périodes sans locataire :
Fixez un loyer adapté : renseignez-vous sur les loyers pratiqués dans votre quartier pour le même type de logement ;
Anticipez les départs : entretenez de bonnes relations avec votre locataire et demandez-lui de vous prévenir plusieurs mois à l’avance s’il décide de partir. Si vous louez un logement meublé, le préavis n’est en effet que d’un mois ;
Valorisez votre bien : entretenez régulièrement votre logement, réparez les petites dégradations et mettez des photos de qualité sur vos annonces ;
Multipliez les canaux de diffusion : vous pouvez publier vos annonces sur plusieurs sites spécialisés, réseaux sociaux et plateformes pour toucher un maximum de candidats ;
Soyez réactif : répondez rapidement aux demandes de visites et soyez disponible pour faciliter la signature du nouveau bail.
Vous pouvez demander des devis auprès de plusieurs assureurs. Ensuite, il faudra comparer :
les délais de carence (souvent 1 à 3 mois) : période durant laquelle l’assurance ne couvre pas encore la vacance locative ;
les franchises : durée ou montant restant à la charge de l’assuré avant que l’indemnisation ne commence (par exemple, une franchise de 30 jours signifie que les loyers non perçus pendant ce délai ne sont pas remboursés) ;
les plafonds d’indemnisation : certaines assurances limitent le montant total remboursé ou la durée maximale d’indemnisation (exemple : remboursement pendant 12 mois maximum) ;
les situations couvertes : congé donné par le locataire, départ anticipé, décès, abandon de domicile, impossibilité de relouer suite à un sinistre ou des travaux importants. Il est essentiel de vérifier les exclusions précisées dans le contrat ;
l’état requis du logement : certains contrats exigent que le bien soit en bon état, meublé, ou conforme à certaines normes énergétiques.
Ce choix dépend de votre mode de gestion :
Par une agence immobilière : cette solution est pertinente si vous voulez déléguer la gestion locative de votre bien. L’assurance peut être incluse dans une offre globale. En revanche, les garanties sont souvent standardisées.
En direct auprès d’un assureur : c'est plus économique et personnalisable. Vous sélectionnez les garanties adaptées à votre bien et votre situation.
Nous vous le disions, il est recommandé de demander plusieurs devis afin de comparer les garanties, les prix et les conditions spécifiques de chaque contrat.
Prenez le temps de lire attentivement les conditions générales, car elles précisent les exclusions, les délais de carence et les obligations en cas de sinistre.
Enfin, il faut adapter votre contrat d’assurance à votre situation :
Si vous louez un meublé à des étudiants pour de courtes périodes, privilégiez un contrat couvrant les vacances fréquentes entre deux baux ;
Si votre bien est situé dans une zone tendue avec peu de risques d’inoccupation, un contrat avec une franchise plus longue peut suffire ;
Si vous dépendez fortement des loyers pour rembourser un crédit, vous pouvez choisir une couverture plus complète, mais elle sera plus chère.
L’assurance vacance locative peut répondre à un besoin ponctuel de sécurité financière, notamment si ces loyers constituent une part essentielle de vos revenus. Elle s’adresse particulièrement aux bailleurs dont le bien met du temps à se relouer, ou dont la trésorerie ne permet pas d’absorber un mois sans loyer.
Cependant, elle doit s’apprécier comme un filet de sécurité, non comme une solution miracle. Une carence trop longue ou une franchise élevée peuvent réduire considérablement l’intérêt de ce contrat.
À l’inverse, dans les zones très tendues où la demande locative reste forte, l’utilité d’une telle couverture reste discutable.
En clair, cette assurance peut compléter une stratégie locative, mais pas la remplacer.
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Il s’agit de la période pendant laquelle un logement reste vide entre deux locataires.
Vous pouvez souscrire une garantie loyers impayés (GLI), une assurance propriétaire non occupant (PNO) ou encore une assurance vacance locative. Chacune répond à un risque précis.
Oui, ces deux assurances sont complémentaires. La garantie loyers impayés (GLI) couvre les défauts de paiement du locataire, tandis que l’assurance vacance locative intervient entre deux baux, lorsque le logement reste vide.
Il faut proposer un logement propre et bien entretenu, fixer un loyer cohérent avec le marché local, répondre rapidement aux demandes des locataires et anticiper leur départ. Vous devez aussi mettre en place une bonne stratégie de mise en location (photos de qualité, annonce bien rédigée, visites efficaces).
Certains contrats d’assurance multirisques ou de GLI intègrent une garantie vacance locative partielle. Attention, cette garantie ne couvre pas toutes les vacances : elle exclut par exemple les biens volontairement retirés du marché ou les erreurs de gestion (loyer trop élevé, annonces absentes, etc.).
Article rédigé par Stéfano Demari