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Mis à jour le 29/10/2025
Se lancer dans la gestion de location saisonnière peut être un excellent levier de rentabilité, à condition d’en maîtriser les règles et les spécificités. Entre obligations légales, fiscalité, choix du statut ou délégation à une conciergerie, chaque décision impacte directement vos revenus. Ce guide complet 2025 vous aide à comprendre les enjeux, comparer les options et optimiser la performance de votre bien en courte durée.
La gestion locative saisonnière consiste à louer un logement meublé pour de courtes durées (90 jours maximum par occupant), sans renouvellement automatique. Elle vise surtout les touristes, voyageurs d’affaires ou professionnels en mission, en quête d’une alternative flexible à l’hôtel.
Contrairement à la location longue durée, elle implique une forte rotation des occupants, un suivi attentif du calendrier et un entretien régulier pour maintenir confort et rentabilité.
Les biens concernés sont variés : résidences secondaires, logements urbains, maisons de vacances en zones touristiques, mais aussi résidences de services (étudiantes, seniors, tourisme), dont la gestion est alors confiée à un exploitant professionnel.
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Les + :
La location courte durée offre plusieurs atouts majeurs :
Une meilleure rentabilité locative : selon les villes et les périodes, les revenus générés peuvent être supérieurs de 20 à 30 % en moyenne par rapport à une location meublée classique. Les courts séjours permettent d’augmenter le prix à la nuitée et de maximiser les recettes en définissant le prix de la location touristique selon la demande.
Une souplesse d’utilisation du bien : le propriétaire peut bloquer certaines périodes pour profiter lui-même de son logement ou en faire bénéficier ses proches. Cette liberté d’usage est un avantage notable par rapport à un bail annuel.
Une réduction des risques d’impayés : les plateformes de réservation comme Airbnb, Booking.com ou Abritel sécurisent les paiements en les collectant directement auprès des voyageurs avant leur arrivée. Cela limite fortement les mauvaises surprises.
Malgré ses atouts, la gestion de location saisonnière comporte des contraintes à ne pas négliger :
Chronophage : check-in / check-out, ménage entre deux séjours, gestion des réservations et communication demandent du temps et de l’organisation. Beaucoup de propriétaires choisissent de déléguer à des conciergeries spécialisées.
Taux de vacance potentiellement plus élevé : contrairement à une location annuelle où le logement est occupé en continu, la location saisonnière dépend du niveau de demande touristique. Certaines périodes peuvent rester sans réservation.
Forte saisonnalité : dans les zones balnéaires ou de montagne, les revenus se concentrent souvent sur quelques mois de l’année. Il est donc essentiel de prévoir une gestion budgétaire adaptée.
Bon à savoir: Quelle
différence entre location saisonnière et meublé de tourisme ?
La
location saisonnière désigne un type de contrat limité à 90 jours consécutifs, non renouvelables. Le
meublé de tourisme correspond au logement lui-même (villa, appartement, studio), pouvant être classé de 1 à 5 étoiles selon son confort (Code du tourisme).
En résumé : « location saisonnière » = bail, « meublé de tourisme » = bien.
Choisir l’autogestion permet de garder la main sur l’ensemble du processus :
Autonomie totale : le propriétaire fixe librement ses prix, sélectionne ses voyageurs et gère le calendrier sans intermédiaire.
Marge optimisée : en évitant les frais de gestion, les revenus bruts sont plus élevés.
Cependant, cette liberté a un coût en temps et en énergie. La gestion d’une location saisonnière implique de nombreuses tâches récurrentes. Pour un bien très sollicité, la charge de travail peut rapidement devenir chronophage.
Pour les propriétaires souhaitant alléger leur implication, plusieurs solutions existent :
Les agences immobilières traditionnelles : certaines proposent un service de gestion de location saisonnière, mais il reste souvent limité et plus axé sur la location annuelle. Les frais sont généralement fixes, avec un suivi parfois moins personnalisé.
Les conciergeries locatives spécialisées : qu’elles soient locales ou nationales, elles se concentrent exclusivement sur la location courte durée. Les agences de gestion locative prennent en charge l’accueil, le ménage, la gestion des annonces en ligne et parfois même l’optimisation des tarifs.
La gestion locative saisonnière proposée par les agences et conciergeries comprend généralement la création de l’annonce (texte et photos), la diffusion sur les plateformes, la tarification dynamique, l’accueil et le départ des voyageurs, le ménage, la gestion du linge, la maintenance, le suivi des avis, l’assistance 24/7 et l’administration (paiements, taxe de séjour).
Ces services peuvent être choisis à la carte (par exemple seulement ménage et check-in/out) ou en formule tout inclus, où la conciergerie locative prend en charge l’ensemble de la gestion.
La gestion d’une location saisonnière coûte en moyenne 15 à 25 % des loyers TTC encaissés, selon le niveau de services inclus. Deux modes de facturation existent : des honoraires fixes (par mois ou par séjour) ou une commission sur chiffre d’affaires, la formule la plus courante.
À ces frais de gestion s’ajoutent souvent des coûts complémentaires : ménage, linge, petits travaux, photos professionnelles ou rédaction optimisée de l’annonce. D’où l’importance de comparer les contrats pour mesurer l’impact réel sur la rentabilité.
Il est donc essentiel de lire attentivement le contrat de gestion avant de s’engager. Comparer plusieurs prestataires permet d’évaluer non seulement le taux de commission, mais aussi les frais annexes qui peuvent impacter la rentabilité finale de l’investissement.
Il est tout à fait possible de gérer une location saisonnière à distance. Plusieurs options s’offrent aux propriétaires : confier les clés à un proche ou à un service ponctuel, installer des boîtiers connectés ou serrures électroniques pour permettre un accès autonome, ou encore déléguer l’ensemble de la gestion à une conciergerie locale, qui assure accueil, ménage et suivi administratif.
Autre cas particulier : les résidences de services (tourisme, étudiants, seniors). Ici, la gestion de la location saisonnière est entièrement externalisée auprès d’un exploitant qui prend en charge la commercialisation, l’entretien et l’accueil. Le propriétaire perçoit alors un loyer fixe via un bail commercial, une formule idéale pour les investisseurs éloignés recherchant sécurité et simplicité.
Avant toute mise en ligne de votre logement, zoom sur la réglementation des locations saisonnières :
Déclaration en mairie : dans de nombreuses communes, il est nécessaire de déclarer le logement destiné à la location saisonnière, même lorsqu’il s’agit d’une résidence secondaire.
Numéro d’enregistrement pour les grandes villes : dans les communes de plus de 200 000 habitants (Paris, Lyon, Marseille, etc.), un numéro d’enregistrement doit obligatoirement figurer sur l’annonce. Ce dispositif permet aux municipalités de mieux contrôler le marché locatif.
Autorisation de changement d’usage : dans certaines villes tendues, un propriétaire qui loue une résidence principale au-delà de 120 jours par an ou une résidence secondaire doit obtenir une autorisation spécifique de la mairie.
Respect du règlement de copropriété : certains règlements interdisent ou limitent la location de courte durée. Avant de vous lancer, vérifiez que votre copropriété n’impose pas de restrictions.
Au-delà des démarches administratives, la location de courte durée présente certaines particularités, parmi lesquelles :
Un logement décent et meublé : il doit offrir les équipements de base (literie, plaques de cuisson, réfrigérateur, vaisselle, etc.) et respecter les critères de salubrité et de sécurité.
Une assurance adaptée : une assurance habitation couvrant la location saisonnière est indispensable. Elle peut être complétée par une assurance spécifique pour les locations meublées touristiques.
La taxe de séjour : perçue par la commune, elle doit être collectée et reversée. Les plateformes comme Airbnb ou Booking.com s’en chargent souvent automatiquement, mais il convient de vérifier.
La déclaration des revenus locatifs : tous les revenus issus de la location saisonnière doivent être reportés dans la déclaration annuelle des revenus.
Le respect des obligations fiscales : les revenus tirés de la location saisonnière sont imposables dans la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux). Le régime micro-BIC ou réel s’applique selon les revenus perçus et la situation fiscale du propriétaire.
Ces obligations garantissent une exploitation conforme de la location saisonnière et sécurisent le propriétaire face aux éventuels litiges.
La plupart des propriétaires relèvent du statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP). Deux régimes fiscaux sont possibles :
Depuis 2025, la fiscalité des meublés de tourisme a été profondément modifiée. La plupart des propriétaires relèvent du statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP), mais les conditions du micro-BIC diffèrent selon le type de bien :
Meublés de tourisme non classés. Depuis 2025, le régime est beaucoup moins favorable : l’abattement est réduit à 30 % et le plafond abaissé à 15 000 € de recettes annuelles. Au-delà, le propriétaire bascule au régime réel.
Meublés de tourisme classés et chambres d’hôtes. Depuis 2025, l’abattement est de 50 % et le plafond de 77 700 € de recettes annuelles.
En parallèle, il reste possible d’opter pour le régime réel. Celui-cipermet de déduire les charges réelles liées à l’activité (intérêts d’emprunt, frais d’agence ou de conciergerie, assurances, entretien, amortissements du bien et du mobilier). Dans plus de 8 cas sur 10, le régime réel s’avère plus avantageux en location saisonnière.
Bien choisir entre micro-BIC et réel dépend donc du niveau de revenus, du montant des charges et de la stratégie patrimoniale du propriétaire.
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Choisir le bon statut juridique et fiscal est une étape essentielle pour sécuriser votre rentabilité locative. La forme retenue dépend de plusieurs critères : volume de revenus, niveau d’implication, stratégie patrimoniale et objectifs à long terme.
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Statut |
Avantages |
Inconvénients |
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En nom propre (LMNP – Loueur en Meublé Non Professionnel) |
• Régime simple. • Accès au micro-BIC avec abattement de 50 % (30 % pour les meublés de tourisme non classé). • Possibilité d’opter pour le régime réel et déduire ses charges. • Optimisation fiscale via l’amortissement du bien et du mobilier. • Gestion administrative allégée. |
• Adapté aux petits volumes. • Les déficits, uniquement sous le régime réel, ne sont imputables que sur les revenus locatifs meublés, pas sur le revenu global. |
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Auto-entrepreneur |
• Formalités allégées. • Régime micro-social avec cotisations proportionnelles au chiffre d’affaires. • Seuils de recettes élevés. |
• Charges sociales dues même en cas de bénéfices limités. • Moins intéressant fiscalement que le LMNP. • Pas d’amortissement du bien et du mobilier. |
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Société (SARL de famille, SCI à l’IS, SAS, etc.) |
• Protection juridique renforcée. • Optimisation fiscale via l’amortissement du bien et du mobilier. • Transmission patrimoniale facilitée.
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• Gestion plus complexe. • Coûts administratifs et comptables plus élevés. • Obligations légales renforcées. |
En pratique, le statut LMNP en nom propre reste la solution la plus simple et avantageuse pour la majorité des propriétaires particuliers.
Les autres statuts trouvent leur pertinence lorsque le projet atteint une dimension plus professionnelle ou lorsqu’il s’inscrit dans une stratégie patrimoniale de long terme.
Avant de confier les clés de votre logement à un prestataire spécialisé en gestion de location saisonnière, plusieurs critères doivent être évalués :
L’expérience et la réputation.
La transparence des tarifs.
L’étendue des services.
La disponibilité et la réactivité.
Pour sécuriser la relation, il est recommandé de poser quelques questions clés avant toute signature de contrat :
Quelle est la commission appliquée et que couvre-t-elle exactement ?
Quelle est la durée d’engagement et quelles sont les modalités de résiliation ?
Quels outils de gestion utilisez-vous ? (plateforme de gestion multi-canaux pour synchroniser les calendriers, logiciel de suivi pour accéder aux statistiques et aux revenus).
Proposez-vous un reporting régulier au propriétaire ?
Ces éléments permettent de comparer les offres sur des bases objectives et d’identifier le prestataire le plus adapté à votre projet.
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Pour maximiser l’attractivité d’un logement et son taux de conversion, certains investissements s’avèrent incontournables :
Des photos professionnelles.
Une description optimisée.
La tarification dynamique.
Optimiser la rentabilité suppose aussi un suivi régulier des indicateurs de performance :
Le taux d’occupation : il mesure la proportion de nuits réservées par rapport aux nuits disponibles et permet de détecter d’éventuels creux de demande.
Article rédigé par Stéfano Demari